Poème Sanglierien

Et quand les défaites viendront rimer

Avec fourchette et avec Olivier

Seras-tu là pour me consoler ?

 

Pour nos éclats de rire si complices

Mais qui déjà vers le néant se glissent

Seras-tu là à boire le calice ?

 

Pourras-tu suivre là où je m'en vais ?

Sauras-tu guérir mon jeu si mauvais ?

La fatigue et les nuits beaucoup trop courtes !

Et l'orgueil, mes pires ennemis sans doute !

 

Je suis si las, bientôt mon âme s'envole

Mon cœur blessé cherche du réconfort

Dans des rêves où mon roi devient idole

et garde votre amitié comme trésor !

 

Echiquéennement Vôtre,