16 décembre 2018 : en D2, Liffré E perd contre Montauban C (3-1)

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On va dire que ce n'était pas un bon jour (bis)... L'équipe de Liffré E semblait en forme pourtant avec une discussion enflammée sur les ouvertures que nous avons eue pendant le trajet. Pourtant, Erwan aurait dû se douter que quelque chose ne tournait pas rond. Il avait prévu de partir à 12 h 40 de Liffré avec deux joueurs de son équipe adorée. On est arrivé à 13 h 10 à Montauban-de-Bretagne. What ??? Le GPS avait dit 50 kilomètres !!! Erwan en avance, ce n'est pas dans l'ordre naturel des choses, ça signifie un mauvais alignement des planètes et des raz-de-marée terribles. Ca allait forcément jouer contre lui... D'ailleurs, il craignait pour la sécurité du village paisible qu'est Montauban-de-Bretagne, et ça n'a pas manqué ! C'est parti pour le résumé, café et magnéto, Jean-Philippe, car oui, du coup, on a tué le temps dans un café, lieu du même nom que le précieux brevage stimulant gentiment offert à ses comparses par Jean-Philippe ! Tout était alors réuni pour que les trois Dalton soient au top... Ils allaient retrouver leur boss au féminin, Vivien pour ne pas la nommer, notre lumière à tous en l'absence, éphémère espérons-le, de Juliette. Mince, je ne vais pas être Averell... Au vu de ma partie, si, ça ne fait aucun doute... Mais comme le dit la précieuse page Wikipedia sur Averell Dalton : "bien qu'il ait parfois des éclairs de génie". Ah ben si, ça doit être moi... C'est une bonne soirée, tiens !

Erwan, table 3 avec les noirs, démarre bien et répond comme il faut... Il enferme un fou contre un cavalier. Ca se passe comme sur des roulettes dans un premier temps. Puis Erwan gère de façon catastrophique la protection d'un pion arriéré en rapprochant le Roi. Un Cavalier blanc terrible met le Roi en échec, coup forcé du Roi qui fuit sur une mauvaise case. Pion qui n'est protégé qu'une fois par la Tour désormais. Prise de ce Pion par la Tour Blanche qui est en batterie avec une autre sur la même colonne. Mais Erwan, coup irréfléchi en salve automatique aucunement libératrice, dans un aveuglement Averellien, voit un pion à prendre sans voir la réelle menace qui pesait sur la première ligne. Bim, mange-toi ça, Erwan ! Fourchette royale de la Tour. Prise forcée. Perte de la Dame reprise par la deuxième Tour Blanche. Drapeau blanc ?. Mais non, tout va bien... Comment ? Le fou de case blanche ainsi que la deuxième Tour cloués ??? Même pas peur... Pour info après analyse (ça fait du bien de revenir aux sources, à refaire), j'ai joué les deux plus mauvais coups consécutifs possible, et donc la plus mauvaise défense possible. Bon, la partie était déjà pliée mais Erwan a mal optimisé une fin de partie où il aurait pu résister davantage... Dommage (Le lecteur attentif notera absolument aucun recyclage de mes commentaires ;-p) 0-1

Vivien, table 2 avec les blancs, n'était pas fière non plus ! Contrainte de faire un grand roque qui ne l'arrange pas, elle lutte tant bien que mal face à une attaque forte de son adversaire. Pas contente de sa partie, Vivien s'est excusée auprès de son capitaine à l'issue de la partie... Mais Vivien, il faudrait être un monstre pour t'en vouloir. Je n'ai pas encore atteint ce stade, j'espère avoir encore quelques années avant ma métamorphose... Kafka, si tu nous lis... 0-2

Olivier, table 1 avec les noirs, joue avec dextérité, s'applique et gagne. Son adversaire n'a pas vu une opportunité de renverser la situation. Il y en a qui ont de la chance... ou du savoir-faire ! Heureusement qu'on ne décroche jamais de la conversation de son capitaine... en anglais ! (sorry, private joke inside). Vaste débat philosophique s'ensuivra sur le chemin du retour. La vie, c'est comme les échecs, c'est ça qui est génial, ou les échecs, c'est la métaphore de la vie, point barre... que vous pouvez voir d'ailleurs juste ici --> !  1-2

Les parties se terminent vite car en dix minutes, les trois derniers joueurs en lice bouclent leur partie. Et Jean-Philippe, table 4 avec les blancs, fait un jeu impeccable avec une ouverture soignée. Malheureusement, il n'attaque pas au bon endroit et manque la possibilité d'être le maître de la tension avec une case en or non prise par un cheval cabré. En position de repli, Il n'en faudra pas plus pour que sa Ferrari d'adversaire (oui, je sais, moi aussi, je trouve ça beau ! Non, pas la voiture, seulement mon jeu de mots. Quoi, moi égocentrique ??? Je m'offusque et je dis non ! (-_-) ) avance un pion central fatal létal (oui, car fatal n'est pas assez...) de deux cases, menaçant d'un coup d'un seul deux pièces en même temps. Une case en or amenait des échanges à la régulière, une case pas en or amène un double blow (copyright technique secrète d'arts martiaux dans le jeu vidéo Shenmue. Si vous connaissez (et aimez aussi parce que sinon, à quoi bon...), vous avez mon degré maximal d'affinité, et donc un restau offert en période de vaches NON maigres. Si, si, ça peut se produire. D'ailleurs, j'ai un créneau le 29 février, ce n'est donc pas complètement impossible...). Mais heureusement, Jean-Philippe, de son propre aveu, n'avait pas vu les deux pièces en prise. Un coup de développement intermédiaire éliminait la menace mais c'était quand même à flux tendu. Par la suite, deux coups plus tard, une avancée de pion blanc lâche la protection du Fou qui avait été menacé le coup précédent. Prise d'une deuxième pièce sèche par la Dame. Jean-Philippe résiste jusqu'au bout mais en fin de partie, une menace de Fourchette biscornue relativement imparable grâce au soutien du Fou noir.finit d'achever (pléonasme ?) Jean-Philippe, à terre, qui abandonne peu après que son adversaire a promu un pion en Dame. Il restait peu d'espoir pour le Pat. Quatre pions blancs étaient encore frais et dispos avec le Roi pour avancer... Comme il est compréhensible de vouloir jeter l'éponge ! Lors de l'analyse de la partie, Jean-Philippe put visualiser comment mieux optimiser ses coups. Il n'a pas dit son dernier mot ! 1-3

Après cette ronde 4 qui ne sera malheureusement pas la 3, le glas du beffroi résonna ici-bas avec fracas, et nada, pas de cigaretta qu'on allumât. Troie ne se trouva pas là. Vivia rentra dans le froid, moi, Oliviera et Jean-Philippa étions sur le départ des pas. Erwa s'exclama : tard il n'est pas ! Las, nous n'avons pas joué avec joie. Bella sera la prochaine fois car ni loi ni foi ni choléra du Hussard sur le Toit ne fera entrave à la gloria pour una fois. Erwan, prévois justa pour toi une Citram pour ne pas te prendre una gamella, patates ras, pâtes à trois, pat à roi, patatras !!! Tabula rasa, Hip Hip Hip Hourra, mort est le Roi, viva la Perestroïka !