3 décembre 2017 : nulle de Liffré E contre Betton B

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C'est avec une bonne ambiance générale que Liffré E accueillait Betton B à la salle Maurice Ravel. Après un café et des tranches de brioche, nous étions tous prêts à en découdre.

Erwan, en table 3 avec les blancs, avait un adversaire coriace. Début de partie normal. Après une forte attaque et un sacrifice de fou pour qui l'adversaire a laissé la prise de deux pions, laissant alors découvrir son roque, il prend alors le risque de prendre un pion au centre sur échec, au lieu d'un fou qui venait de prendre le cavalier... Seulement, l'autre fou est revenu parer l'échec... Mal en point, Erwan a laissé sa chance d'avoir un jeu équilibré en sacrifiant un fou et en n'en reprenant pas un autre. La folie le guettait-il ? Vraisemblablement oui... Mais la folie ne sourit-elle pas aux audacieux ??? Ah non, c'est la chance, zut... Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'adversaire va vouloir faire un échec simple et par la suite mal placer ses pièces. Le radar tactique était alors en marche, mieux vaut tard que jamais, et Erwan pourra récupérer deux pièces en reprenant le fou, protégé par un cavalier qui le reprendra, mais c'était sans compter sur une dame qui reprendra le cavalier sur échec. Par consolation, l'adversaire prendra un pion avec son fou en b2, laissant alors un pion attaqué deux fois, par la tour et la dame blanches, et protégé qu'une seule fois par la dame noire. Hop, pion central mangé et dame noire menacée... La menace des blancs au centre était bien là, et les noirs commençaient à être acculés. L'adversaire fait alors une menace de mat avec une batterie Tour-dame,mais ce faisant, il lâche la protection de sa Tour en c8. La Dame blanche peut alors prendre tranquillement la Tour en c8,en faisant échec... Le matériel de retard était récupéré... Le Fou noir resté en b2 se fera prendre sur échec et le Mat sur les blancs sera paré grâce à h3. Les noirs materont avec la Dame. 1-0

Vivien, en table 4 avec les noirs, avait fort à faire contre un jeune qui a un très bon style de jeu. C'était une partie très serrée. Au 21e coup, Vivien se fait prendre sa tour en e8 par le cavalier de l'adversaire, cavalier qu'elle reprend avec la dame. Par la suite, malgré la très forte attaque dame-tour de l'adversaire, le roi de celui-ci était très exposé et Vivien n'a de cesse harcelé son adversaire par une série d'échecs avec une suite de combinaisons cavalier-tour, puis la dame, pour trouver finalement le Mat avec la dame. Cette fois, Vivien n'a pas subi, et elle a pu découvrir la satisfaction certaine d'effectuer des fourchettes et des clouages ! 2-0

L'équipe était donc très bien partie, et obtiendrait à ce stade au moins la nulle,ce qui n'était pas si mal après les deux défaites des rondes précédentes.

Jean-Philippe, en table 2 avec les noirs, a joué une partie équilibrée. Concentré sur sa stratégie de jeu, il en oublie malheureusement la sécurité du roi. Son adversaire a alors aligné sa tour et sa dame pour faire un mat imparable. C'est dommage car Jean-Philippe semblait bien parti pour gagner... 2-1

Tout reposait alors sur les épaules de Jean-Marc qui était en table 1 avec les blancs. Il était face à une jeune adversaire aussi expérimentée que lui (soit 18 mois !). Il réussit d'abord à parer un peu miraculeusement (selon les mots de Jean-Marc) une attaque Dame,Fou et Cavalier. La partie se finit avec une finale Tour et 4 pions pour les noirs contre Tour et 3 pions pour les blancs. C'était donc au pion près. Jean-Marc va donc chercher le pion isolé, mais en faisant cela, l'adversaire fond avec son roi, telle un couperet, sur les deux pions liés de Jean-Marc, laissant alors la voie libre à ses pions pour la promotion. Jean-Marc abdiquera avant que cela ne se produise. Betton réussit à égaliser. L'équipe peut être rassurée. 2-2

Bon match. Jean-Marc a hésité à proposer la nulle à un moment donné. L'équipe aurait alors gagné (2-1), mais pas de regrets, car aucune équipe n'avait terminé sa partie à ce moment-là. Peut-être en jouant le Pat, mais les pions passés de l'adversaire, protégés par la rupture causée par le roi, ne pouvaient permettre un retour de Jean-Marc sur les pions noirs de l'adversaire.